LAISSER COULER L'ESPOIR
SUR LA MÈCHE DE LUMIÈRES
S'abreuver du vin du soir
En laissant couler
l'espoir
Sur la mèche des lumières
Qui s'allume dans les
nerfs
De la ville entrée en
veille
Tirer la lie de sa treille
Où le vif crû de
l'instant
Coule en la veine du temps
Ruissellement des
enseignes
Sous cette nuit et son
peigne
De pluie sur le carrefour
D'où se plie un air
d'amour
Et … Sur la pierre bien
pâle
Remue le rêve qui cale
Le proche dans le lointain
Comme en un miroir sans
teint
Ici vives sont les voix
Qui s'accordent à la joie
Orchestrant toute
rencontre
Où lentement se démontre
Le défilé des sourires
Sans avoir à défaillir
De la rumeur qui file
Son heure d'automobiles
Respirations à tout
prendre
Sur le boulevard –
toutes cendres
Braises et feu qui attend
Au hasard de tout partant
Pour conquérir
brillamment
Le doux bruit si désarmant
De la musique des rêves
A ce moment d'une trêve
Saveur suave du soir
Où se gravent les revoirs
Expulsés de tout travail
Où se blessent et
s'entaillent
Les paroles d'amitié …
C'est de nouveau à lier
Le partage souverain
Que se donne cet entrain
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