BALISER SES VERS AVEC L’ÉTOILE DE VENUS
A cette heure tardive de
la nuit
La peur de poésie rétive
au bruit
Cloue ses oracles à vives
paroles
Qui taclent tout miracle à
l'école
Où – paupière incisive
du silence -
Se lance la pierre de la
présence
Doucement au creux des
yeux de l'amante
Qui ne tente que l'amant
en attente
La parole alors se partage
et chante -
Comme avec un mage qui la
ressente
Le poète pieux au saint
sol s'enchante
De plier toute valise
indécente
En balisant ses vers avec
l'étoile
De Vénus à l'en-tête de
sa toile
Déchirant la page
mouillée de tristesse
Il l'achemine en la sage
allégresse
Où se chérit la quête
des veilleurs
Qui ne jouent à la fête
des seigneurs
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