DU CIEL MATINAL LA BELLE
AURA APPELLE UN NOËL DE JUSTICE !
Dans mon hamac sous auvent
J'entends les claques du
vent
Ce sont celles des
voitures
Glissant de l'aube au
futur
Enfilant robe-matin
Au fil du jour qui prend
teint
Indien pour tous les
poèmes
Je fabrique des « Je
t'aime »
En musique des phalènes
Coulant leurs corps sur
l'arène
Fardée de feux qui - là -
roulent
Avec enfants qui s'y
saoulent
Du « Canon de la
Nation »
Je tire abus de Passion...
Qui voit la ville où
défilent
Travail – Misère et
Exil ?
O Muse non-oublieuse
Tu les retiens –
généreuse …
Tu te plies à cet amour
Les délestant du parcours
D'où se blesse la
lumière -
En la dressant sous la
pierre
Sa chaleur vient les
cacher
C'est bonheur sans y
toucher
Et – à fleur de
balustrades -
Muse flirte en promenade
Avec l'éveil aux fenêtres
-
Couvant la veille de
l'être
Tu attends de ressortir
L'autre jour pour
repartir...
Un vent sec est sa
conquête
Comme l'horizon la fête
On ne supplie la saison
De rentrer dans sa raison
Ce n'est climat de Noël
Mais le juste et le
rebelle ?
Ils ne disent leur merci
Ils savent festin rassis
Pour pauvres qui s'en
dédient
Mais l'enfant sans un
radis
Lui – espère en un bon
« Père »
Nous demeurons donc son
frère !
Qui entonne la chanson
Des Noëls aux beaux
balcons
N'a pas vu le pauvre erre
Qui rumine sa misère
Allons ! Le ciel qui
se moque
N'a besoin de tout ce ce
toc …
Il rentre dans la beauté
D'un manteau rose-bleuté
Et nous envoie l'avenir
Pour combler nos souvenirs
En couvrant de son aura
L'amour de belle Laura
Poète non lié aux rites
Tu n'attends que se délite
La belle eau de tes poèmes
Et par tes vues tu resèmes
De neuves joies pour Noël
Pour l'enfant qui
s'émerveille...
Mais en chantant tout
l'amour
Tu tiens quand-même
toujours
Pour la misère et l'exil
Qui recherchent leur belle
île
Le soleil pour tout le
monde
Luisant partout à la
ronde
Sans sécher le moindre
cœur
Qu'il délivre en la
douceur
Laura ! Entends-tu
l'appel
Qui – là – ramasse à
la pelle
Les fructueux souvenirs
Où se crie notre avenir
Ceux de notre liberté
Fidèle à l'égalité ?...
C'est d'abord notre baiser
Qui les rendit bien aisés
A prendre aux seins de
Paris
Comme lait d'un grand pari
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