LA FLAMME DE NOS VIES EN
DEHORS DU POUVOIR
Oui ! La sous-pente
aux adieux de nos chairs
C'est celle d'amours
endurcies aux fers
Du Pouvoir et celle de ses
envies
Qui éteignent les flammes
de nos vies
Mais nous glissons sur la
pente du mépris
Pour tous ceux qui veulent
fixer leurs prix
A tous sentiments clairs
et sensations
Qu'ils sont censés porter
en passion
Nous échangeons un triste
amour de soi
Contre ce miroir qui nous
le renvoie
Ainsi plongeons nous dans
le saint office
De ce qu'on nous lègue
pour sacrifice
Qui se prenant pour Dieu
avec les femmes
Prépare nos yeux à sa
bien vile âme
Que nous croyons toujours
forte en puissance
Même si de l'orgueil elle
a l'indécence
Mais il nous faut ouvrir à
l'infini
Ce qui est fermé dans nos
pauvres nids
Rejeter le moindre
ressentiment
A l'égard de qui nous
aime et ne ment
Le triste augure sur notre
futur
Est sur la scène où nous
prenons l'allure
De grands seigneurs qui
peuvent parader
Sans aucune promesse à
concéder
Tout n'est que fini en
cette passion
Figée en déraisonnable
ambition
Pour l'homme pérorant en
animal
Sur la jungle de son
« désir vital »
Au milieu de tous ces
hommes de cour
L'amour prend tout le tour
de chasse à cour
Pour aller prétendre
prendre en fusion
Les cœurs qu'il met à
son diapason
Alors que de passion ils
sont esclaves
Avec prétention de poser
enclave
De
représentation-domination
Pour ces femmes qui sont
leurs possessions
Mais pas longtemps cette
flamme ne dure
Soumise aux aléas de
temps impurs
Leurs conquêtes veulent
être de la fête
Où brillerait leur
maintien en leurs têtes
Si charmante puisse être
la compagne
De ceux qui se battent
dans leurs campagnes
Désarmante devient sa
liberté
Pour qui a calculé grâce
et beauté
Elle se révèle alors
bien vorace
Celle pour qui on a posé
la trace
Dans les grandes armoires
du Pouvoir
Alors elle impose son
grand Savoir
Et de ce bel amour il ne
subsiste
Que revanches de femmes
qui résistent
Au rôle de potiche mise à
nu
Pour l'homme se croyant
déjà aux nues
Ainsi rêvez-vous O Belle
Puissance
Du Prince en sa
monstrueuse prestance
Pour amadouer en faux
faire valoir
L'amour des femmes avec
leur espoir
Détrompés vous devenez
venimeux
Mordez de votre destin
vénéneux
La misère qui prie pour
vos amours
Mais mutine elle les sort
de ses jours
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