NI PUISSANTS « UBUS » !
- NI ASSASSINS !
MAIS DU SANG NEUF
TENU D'UNE
AURORE
NOUVELLE !
Quand rythment les larmes
Dans le charme de nos âmes
Mais que s'abîment nos
yeux
A ferrer un essieu
Au coin
D'un cher destin
Nous n'aurions pourtant
atteint
Que les lèvres en sang
Où se sèvre
Un sens
Si d'un incendie à nos
bouches
On devait descendre
Sur sa couche
Les cendres d'un silence
On effacerait les traces
Insanes des
Assassins
Nous dirions NOUS en nos
corps
De quoi relever encore
Les brûlis de tout
partage :
Ces hallalis pour la rage
Et si renaissants au sang
Des absents
Nous saisissions tous ses
accents
Nous chuchoterions ce
poème
Ici et partout – du « je
t'aime »
Dans ce singulier empire
D'où s'effondrent
Nos désirs
De voir couler en nos
veines
Autre source que la peine
Mais si ce n'est
Celle du « sang
impur »
D'innocents
Tiendrions-nous un futur ?
Un fantôme se voulant
puissant
Est revenu indécent
Il veut mettre à nu
Des hommes
Entravés
Il veut graver sur tous
leurs fronts
Des traces graves
d'affront
Pour qu'alors se
combattant
Ils tuent le sang d'or
De notre temps
C'est celui
D'aurores nouvelles
Où - ramassant
A la pelle
Les fruits de toutes
saisons
Sans autre Capital
Que sa raison -
L'animal humain faisant fi
De tout défi des jungles
Jongle contre
Le « front »
si glorieux – celui-ci -
Qu'il remet bien Ici
A ses dieux impénitents :
Races - « sang pur »
en pauvre Nation
Délestée des fidèles de
Mahomet
Ainsi – des assassins
Qui sert la « Passion »
Et nous remet
Son dessein
De chaos
Qui serait l'écho de la
misère
Prise par l'étau entre
Les fers des
Puissants ?
Ce serait l'enfer garanti
Pour les démunis …
Ainsi servi sur plateaux
du vice
Le sang de sacrifices
Couvrirait
D'un luxueux manteau
L'autel de nouveaux
Tyrans
Qui – en « Ubus »
– Boiraient
De la finance
Et broieraient notre
France
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