IL Y A TANT DE VOIX EN
PARTANCE POUR L'AMOUR ET LA PAIX
Avec vos bras blessés
dans le corps de l'offrande
Vous ne pouvez éteindre
le cœur de la nuit
Sans avoir à vous fendre
du sourire qui luit
Pour ce regard-braise qui
l'amitié quémande
Du malaise proscrit pour
Misère debout
Vous trempez alors votre
amour dans l'écriture
Pour ne pas avoir à
détromper le futur
D'un faux grand écart
d'avec vos sens qui se nouent
Alors vous vous
démultipliez dans le hasard
De mots reliés neufs ici
à la présence
Du chatoiement des voix
qui vous met en partance
Pour un univers qui à
chaque fois fait art
Il y a ici tant de cités
rencontrées
Dans un temps qui
doucement bat s'y enroulant
Vous vous faites ce beau
chantre s'enrôlant
Dans la simple fraternité
et ses attraits
Avec des vers peut-on
conquérir l'univers ?
Si seulement on sait
éviter la rimaille
Sans tendre à imiter ces
malheureux qui piaillent
Peut-être découvre-t-on
son joyeux envers ?
Vient donc le moment où
s'écroule l'illusion
De ressaisir par le
pouvoir et son désir
Toutes les graines du
savoir pour un empire
Ignorant qu'elles se
sèment avec passion
Ici se génèrent toutes
voix pacifiques
Sachant que leur errance
cherche un horizon
A tenir avec leur juste et
douce raison
Qui appelle la profonde et
légère musique
Pour gens arborant les
langues de tous pays
On songe à un drapeau les
glorifiant ensemble
Avec le bel orgueil de
l'accueil qui nous ressemble
Pour que jamais plus par
lui ils ne soient trahis
Oui ! - afin que nul
grain de fantaisie ne meurt
Penser aux brins de fleurs
sauvages dans les blés
Enfants de Misère poussez
comme il vous plaît
Nous vous tenons dans les
sillons sans avoir peur
Non ! Nous ne vous
séparons pas comme l'ivraie
Nous pourrions multiplier
les moissons …
Oui ! A chaque fois
nous cueillons sans façon
Vienne votre floraison
avec charme vrai
Mais entend-on ici paître
les moutons noirs
Alors Noël na saurait pas
s'y reconnaître !
Non ! Plus ce bétail
pour chasser ce qui est à naître
Tondre ici la laine :
c'est objet de Pouvoir
Noël ! Noël !
Chante l'avenir de l'Humain
Pour enchanter cette nuit
de toute sa joie
Pour bien ouvrir toutes
les mains – toutes les voix
A ce qui doucement sourd
de tout lendemain
Et que ne soit plus évasif
tout ce qu'on veuille !
Allons persuasifs exercer
notre éveil
Pendant cette longue et
calme nuit d'une veille
Pour visible et incisif
charme de l'accueil !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire