PETIT SOLEIL QUI RAYONNE
DE LA FENÊTRE
D'où petit soleil de midi
Flirtes-tu avec le mi-dit
O Frère de l'éveil qui
sonne
De la vitre d'où tu
rayonnes
Envoies tes doux baisers
d'école
Sous le auvent qui cache
Éole
Pendant que je cède au
miracle
En aède de tout oracle
J'aime percer la belle
énigme
Qui passe dans tes
paradigmes
Trace pour nous des
vérités
Qui puissent ouvrir la
cité
En panne de puissants
reflets
Nous ramons en accents
replets
Mais tu es là tenant au
corps
Aussi chaleureux dans
l'accord
Du verre renvoyé en
lumière
Avec voix livrée à la
pierre
Anti-sèche de tout poème
Sèche la peau de ceux que
tu aimes
Délivre ce regard dans
l'art
Toi qui m'a surpris par
hasard
On voit que décembre
sourit
A ceux qui ont peur en
Paris
C'est toi soleil qui nous
capte
Pour du savoir éviter le
rapt
Et ce grand mur du vieux
lycée
N'emmure plus celui qui
sait
Que des fenêtres en
accueil
S'ouvre un grand être à
tous les seuils
C'est toi soleil de nos
désirs
Qui nous apporte l'élixir
Du savoir en la fantaisie
D'un espoir au monde
saisi !
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