RAGE DE PATRIE CONTRE
NOUVEL ÂGE DE FRATRIE
Ici sur la carte intime
d'Astrée
Où du tendre se meut le
bel attrait
Tu recopies la page de
tout crime
Qui ensanglante ta bien
pauvre rime
De ses paradis déclarés
certains
D'avoir dès maintenant tout atteint
Et si tu voyages dans
l'inconnu
Elle voudrait te
l'incendier tout nu
Imprime-lui dessus le doux
savoir
De l'arbre rugueux limé
au vouloir
Dans cette morte saison
qui s'avance
Donne-lui donc toute sa
présence
Et ce sera comme une
chaude ivresse
Chassant avec toute son
allégresse
La pensée misérable et
assassine
Celle qui des différences
tue le signe
En les rabattant sur la
seule ligne
De guerre demeurée
passion-nation
Malgré son passé de vile
oppression
Et son humanité farcie
de chaînes
Goûterait au gâteau de
la grande haine ?
Impossible sauf pour le
Capital
D'annihiler la volonté
générale
Ainsi toutes les
discriminations
Renforceraient toutes ses
positions
Tu verrais bien tonner ce
négatif
Dans le moindre des
jugements hâtifs
D'où marchandent les
vaines opinions
Qui sur nos riches rues
gardent pignon
Et tu pourrais arracher
cette page
Où s'officialisent
non-sens et rage
Mettant à toutes sauces
Patrie
Dans l'humble plat de la
belle fratrie
Alors la poudre aux yeux :
sécuritaire
Chercherait à te serrer
dans ses fers
Mais ta lune – astre
devenu vainqueur
Te porterait son brillant
dans ton cœur
Ta carte – elle-même –
parcours patient
Évacuerait prétendus
omniscients
Et adeptes de la fière
ignorance
Qui tous deux tuent
science et belle présence
Le paysage de mort
victorieuse
Ne te suggérera image
pieuse
Que si s'inclinent courage
et pensée
Pour décliner leur
étreinte au passé
Alors qu'il suffirait
d'aller saisir
Le bien-être fondé de
tout désir
En
floraison-épanouissement
D'Humanité en amour qui
ne ment
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