LES TRACES DE LA PENSÉE
TOUJOURS PASSENT PAR L'AMOUR
Si votre temps passe
En pensées qui trépassent
Sans ne laisser de traces
Que celles qui effacent
Le regard sur la nuit -
Par égard pour l'ennui
De toutes parts le bruit
Contre le hasard luit
Sans être énamouré
Déjà vous vous mourrez
Aux lèvres de l'instant
Et la fièvre du temps
Vous leste du passé
Son poids ploie la pensée
-
Sans la foi en l'amour
Sous la loi du
« toujours »
Vous restez sans mesure
D’ester pour le futur
Ce soleil n'est à
craindre
Dans l'éveil où
l'atteindre
Et l'écran de la nuit
L'étreint sans faire un
bruit
Et jamais à la mort
Il ne plie son effort
Pour hâter l'avenir
D'un printemps à venir
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