Poème daté de mars 1996
Repris ce 20-10-2020
CELLE QUI PENCHE
La fatigue installe le lié du temps
Elle psalmodie les langueurs
Et l'irréparable se prépare
Dans le prétexte
Des corps appesantis
Pourtant …
Noyé – évidé – l'être s'échappe
Aux nuées de l’innommé
Parle alors la force séparée
Comme la flèche échappée
D'un arc tendu
Trop longtemps retenu
Il n'est que de jauger
Les mystères du livre
Attachant la mémoire
En feuillets serrés
Repartir et refondre
La natif dans l'arrêt
Du temps
Dans le courage
De la décomposition
Brute : la pierre – Légère : la pierre
Ploient le mot à son infinie division :
Un parcours toujours possible
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