mardi 20 octobre 2020

CELLE QUI PENCHE Poème de mars 1996 Repris ce 20-10-2020





Poème daté de mars 1996

Repris ce 20-10-2020




CELLE QUI PENCHE



La fatigue installe le lié du temps

Elle psalmodie les langueurs

Et l'irréparable se prépare

Dans le prétexte

Des corps appesantis


Pourtant …

Noyé – évidé – l'être s'échappe

Aux nuées de l’innommé


Parle alors la force séparée

Comme la flèche échappée

D'un arc tendu

Trop longtemps retenu


Il n'est que de jauger

Les mystères du livre

Attachant la mémoire

En feuillets serrés


Repartir et refondre

La natif dans l'arrêt

Du temps

Dans le courage

De la décomposition


Brute : la pierre – Légère : la pierre

Ploient le mot à son infinie division :

Un parcours toujours possible

 

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