Paris Le 26-10-2020
SANS-TITRE
Si de n'avoir vécu qu'à la porte des songes -
Ma terre exsangue de vols crimes et mensonges -
Je devais mourir sans avoir Nouveau connu
Les vers me dévoreraient – étant mis à nu
Ne veux me prostituer pour reconnaissance …
Pour mon pays j'espère toujours renaissance
Sans aficionados du sang et des racines
Qui boivent la sève du peuple et s'en avinent
Et il y a tant de diktats qui tuent la vie
Qui se déclarent de l’État sans notre avis
Tuant l'Humanité sur toute notre terre
Mettant même la beauté partout dans les fers
Plus le temps de bavarder avec des poèmes
Ne m'en sussure plus Muse que pourtant j'aime
Leurs jeux hasardés sont maintenant dépassés
Car ils ne vivent aujourd'hui que du passé
Et mes pauvres chansons sont en train de mourir
Elles sont rançon pour un si maigre désir
Qui traverse « populace » déjà sevrée
D'envie de places non encore délivrée
Hache de guerre civile à pas de géant
Lâche fers pour « paix sociale » qui vaut néant
Face ici à viles épées qui – tous droits cassent
Au moment où fortunes encore s'amassent
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