Poème datant de l'année 1993
HEURE VIVE
D'un temps de l'impossible
Déjeté
Nous parcourrons
La ligne des méridiens
Forçant le joug
Des alcôves et puits
Perpétrant l'oubli
De notre notre nom
Quand bien même
La désert nous indiffère
Or
Même si l'ordre en éclaircie
Ne délivre
Aucune clef du monde
Elle
L'inessentielle « pulchra »
Ne peut que changer
L 'être de notre
Langue
D'ailleurs
Comment nommer
Ce qui s'attache au port ?
Le pont qui l'excède
Parle du corps
Quelle fulgurante
Attention
Viendra saillir
De notre terre ?
Étoiles vives ?
Mouvement des électrons ?
Oui … Mais …
Nous appesantir
Ne nous porte
Rien
Même pas le prix des choses
En partance …
Toujours …
Clair contre obscur...
Instantanément encore...
Sans filtre
Du désir
Propulsé
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