Poème daté de 1994
Repris et corrigé ce 4-10-2020
LE TEMPS EN PROFONDEUR
Forêt en plénitude
Où s'embusque le soleil
(La faune avec les pas
En libre mesure)
Tu offres une trouée
Au courage d'oser
Comme un plaisir d'errance
Dans ton immobilité – contenue
Ah ! Ces mille sons-orchestre
Dans le vent de traverse
Et de l'humus jusqu'à
La terre meuble
Dans les champs en bordure :
Les oiseaux libres
Il était dit
Jamais un chemin
Ne même nulle part
Qui a toujours lieu
Quelque part :
Et sans-cesse engagé
Avec les yeux
Du hasard
Non-imaginé
Dans ses multiples mains
Hors de la promesse …
Au bord à bord
Sans décors
Dans toute caresse
Du temps sans compter
Sauf la pensée
Embrassée
Comme dans le prisme
Des éternités
Hors des abîmes
Peut-être en cette forêt
En plénitude
Où – les arrêts
Marquent les latitudes
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