Poème daté de 1998
Repris et corrigé le 5-10-2020
L'INCOMMENSURABLE
De l'incompressible saturation des mots
Où se scellle le havre de l'inévitable désir
Avec de liquides et pâles rumeurs prises
Aux rigidités obscures
S'ordonne
L'exténuation d'un temps sans l'horizon
Ce temps qui se penche
Sur sombre livrée
Cette inconnue
Délivrée
En orfraie sur l'instant
Au cœur de l'aurore en éclipse -
Décousue du ciel :
L'étoile
La mienne – froide et pure...
Elle est venue : l'heure et non vénéneuse
Nulle part annoncée
Mais vorace
Et d'apparence silencieuse
Pour le registre infini
D'années
De nouveau loquaces
Tenter toujours de retrouver le don immaculé
Dont on ne compte plus
Les célébrations
Froides
Comme s'il était caduque
D'en attendre
Des fruits
Et Misère s'évertuerait – comme condamnée
A compter ses repliements
Dans le non-dicible ?
Que vaut le comblement des fosses du désir
Devant le grand vide
Des ordres
Comptés ?
En avant ! Brûlons les spectacles de guerre
Ne laissons plus le sable
Couvrir les plaies
Des bruits
Mal cicatrisés
Des tempêtes passées
Ah ! Rejaillir d'un pas nouveau
Sans rigidité en pensées
Au milieu des corps
Et vagues
Actuels !
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