lundi 5 octobre 2020

L'INCOMMENSURABLE Poème daté de 1998 Repris le 5-10-2020





Poème daté de 1998

Repris et corrigé le 5-10-2020



L'INCOMMENSURABLE



De l'incompressible saturation des mots

Où se scellle le havre de l'inévitable désir

Avec de liquides et pâles rumeurs prises

Aux rigidités obscures

S'ordonne

L'exténuation d'un temps sans l'horizon

Ce temps qui se penche

Sur sombre livrée

Cette inconnue

Délivrée

En orfraie sur l'instant



Au cœur de l'aurore en éclipse -

Décousue du ciel :

L'étoile

La mienne – froide et pure...


Elle est venue : l'heure et non vénéneuse

Nulle part annoncée

Mais vorace

Et d'apparence silencieuse

Pour le registre infini

D'années

De nouveau loquaces


Tenter toujours de retrouver le don immaculé

Dont on ne compte plus

Les célébrations

Froides

Comme s'il était caduque

D'en attendre

Des fruits


Et Misère s'évertuerait – comme condamnée

A compter ses repliements

Dans le non-dicible ?


Que vaut le comblement des fosses du désir

Devant le grand vide

Des ordres

Comptés ?


En avant ! Brûlons les spectacles de guerre

Ne laissons plus le sable

Couvrir les plaies

Des bruits

Mal cicatrisés

Des tempêtes passées


Ah ! Rejaillir d'un pas nouveau

Sans rigidité en pensées

Au milieu des corps

Et vagues

Actuels !

 

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