Poème daté de 1994
Repris et corrigé ce 4-10-2020
HOMMAGE A RENÉ CHAR
Ne sont haillons : ces fleurs
Comme hallucinées
Par le matin
Pâle
Et – en amande fraîche – orbe longue :
Ce regard qui pose
La fracture
Du temps
Et : cette robe friable
Dérobée aux lierres éternels
Qui fissurent
Remparts
Cette source puissante -
Au cœur de misère -
Touche
Magnolias
Au bord
De ruines géantes …
Ruisselle
En terre – Âme béante...
Respire
Aux glissements
De la lumière
Levée
Pour tous les cardinaux
Des saisons et des jours...
Et porte la pâte
Ultime du pain
Dans la vie
Sans surface
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