Poème daté du 9-03-1997
Repris le 8-10-2020
LES MARÉES N'EMPORTERONT PAS NOTRE PAROLE
Nous le savons :
Nature (et ses lumières)
Tire sur les temps
Comme la force d'exil sur
L'arc des marées
Mais la mémoire tenace
Enchante encore les domaines
Où s'exalte la plus ténue
Des eaux des songes
Frise glaciale
Aux entours incertains :
La haute chaîne des silences
Empourpre la parole
A cause de joies
Captives …
Je m'ensauvage …
Essayant de me séparer
Du sel qui flambe
A mes lèvres
Je tente
De faire mordre
L'obscurité sans nom
A une larve de cri
Mais mes pêches sont aveugles …
Suit encore ce ressac soufflé
Sur la face de grenade
De mes mots incendiés
Par le sel
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